FÉNELON (François de Salignac de la Mothe, 1651-1715), 
De l'Education des filles, chapitre I (extrait).
« Misogynie à part ! » : le point de vue exprimé ici par ce "grand" auteur, s'il est probablement dû à l'époque, subirait de nos jours l'assaut des "chiennes de garde" - et il ne donne pas, en tout cas, envie de poursuivre la lecture de cet ouvrage, sinon avec un oeil très critique. Donc prendre acte !
 

« Les femmes ont d'ordinaire l'esprit encore plus faible et plus curieux que les hommes ; aussi n'est-il point à propos de les engager dans des études dont elles pourraient s'entêter. Elles ne doivent ni gouverner l'Etat, ni faire la guerre, ni entrer dans le ministère des choses sacrées ; ainsi elles peuvent se passer de certaines connaissances étendues, qui appartiennent à la politique, à l'art militaire, à la jurisprudence, à la philosophie et à la théologie. La plupart même des arts mécaniques ne leur conviennent pas : elles sont faites pour des exercices modérés. Leur corps aussi bien que leur esprit, est moins fort et moins robuste que celui des hommes ; en revanche, la nature leur a donné en partage l'industrie, la propreté et l'économie, pour les occuper tranquillement dans leurs maisons. »
 


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